S’intéresser aux différentes alternatives à la « fast-fashion » (autrement appelé « mode éphémère »), c’est une nouvelle étape d’une transition écologique : Il y a la prise de conscience (qui gratouille on ne va pas se mentir), on se renseigne un peu plus sur le sujet, et on constate avec effroi que la mode est un secteur d’activité qui est particulièrement néfaste pour la planète. Mais que faire ?
WeDressFair est une entreprise Lyonnaise qui a décidé de mettre en avant pas moins de 85 marques de mode éthique qui font des vêtements éco responsables (aka moins polluants) ET fabriqués dans de bonnes conditions sur leur site et dans leur boutique à Lyon, raison pour laquelle j’avais à coeur de vous la présenter.
Fast Fashion : Revers de la mode éphémère

La révolution de la « fast-fashion » a été, il y a quelques années, de transformer la mode en une véritable consommation de masse. Aujourd’hui, avec l’arrivée de l’ultra fast-fashion, ce phénomène s’est encore accéléré.
Son principe est simple : proposer toujours plus de collections tendances à petits prix pour inciter au renouvellement permanent de nos garde-robes. Zara, H&M, ASOS hier, Shein, Temu et Boohoo aujourd’hui.
Les vêtements sont portés à peine quelques fois avant d’être remplacés par une nouvelle collection sortie quelques jours plus tard.
Au mieux, ils finissent sur Vinted, au pire, ils sont jetés ou exportés vers l’Afrique, où ils s’entassent dans des décharges à ciel ouvert comme celles d’Accra, polluant les sols et les eaux par les microplastiques et les résidus chimiques qu’ils contiennent.
Ces vêtements sont produits dans des pays où la main-d’œuvre est sous-payée et les conditions humaines souvent déplorables.
On se souvient du drame du Rana Plaza au Bangladesh en 2013, qui a causé plus de 1 100 morts après l’effondrement d’un atelier textile. Ce drame a provoqué une onde de choc mondiale et donné naissance au mouvement #WhoMadeYourClothes, rappelant qu’avant d’être une pièce à la mode, un vêtement est le résultat du travail de quelqu’un.

Côté matières, la fast-fashion repose en grande partie sur le plastique : polyester, nylon, acrylique, tous issus du pétrole.
Leur impact écologique est catastrophique, de la fabrication au non-recyclage, sans oublier les microfibres qui se détachent à chaque lavage et finissent dans les océans. Quant au coton, souvent présenté comme “naturel”, il est tout sauf vertueux : sa culture engloutit près de 5 200 litres d’eau par kilo et consomme des quantités massives de pesticides, d’engrais et de teintures contenant des métaux lourds.
Et quand tout doit aller vite, parfois moins d’un mois entre la conception et la mise sur le marché, la chimie s’invite partout : agents de teinture, fixateurs, solvants, blanchissants. Une partie de ces substances finit dans les rivières, puis les nappes phréatiques, et même sur notre peau. Pas vraiment glamour.
Et ce n’est pas qu’une impression : on est passés de 23 vêtements neufs achetés par an et par personne en 1984 à 40 aujourd’hui (jusqu’à 48 si l’on compte les chaussures). Une étude norvégienne de 2023 a montré que 60 % des vêtements déposés en borne de collecte étaient pourtant encore en bon état.
Bref, nos placards débordent, nos ressources s’épuisent, et notre attention est happée par un flux constant de “nouveautés” à prix cassés.
L’enfer de l’ultra fast-fashion
L’ultra fast-fashion marque une nouvelle ère : celle d’une production en continu, pilotée par des algorithmes et des applications conçues pour rendre l’achat compulsif.
Une industrie fondée sur la dépendance
Les plateformes comme Shein et Temu ne se contentent pas de vendre des vêtements : elles captent l’attention. Chaque clic est analysé, chaque préférence enregistrée, chaque produit noté. L’expérience utilisateur est pensée comme un jeu, avec des récompenses, des défis, des remises à durée limitée. C’est la dopamine qui remplace la réflexion. Ces applications transforment l’achat en réflexe, en exploitant les mêmes mécanismes que les réseaux sociaux ou les jeux mobiles. Résultat : des paniers pleins, une satisfaction vide, et une dépendance entretenue par le scroll infini.

Une catastrophe sociale et écologique silencieuse
Derrière ces prix dérisoires se cachent des conditions de travail extrêmes : journées de 12 à 14 heures, salaires à la pièce, absence de syndicats. En 2023, plusieurs enquêtes internationales ont documenté des violations graves dans les ateliers sous-traitants de ces marques, malgré les chartes éthiques affichées sur leurs sites.
Sur le plan environnemental, l’impact est tout aussi alarmant. La qualité médiocre de ces produits entraîne une durée de vie extrêmement courte. Une grande partie finit dans les décharges du Sud global, notamment au Ghana ou au Kenya, où les montagnes de vêtements importés brûlent ou se décomposent lentement, libérant microplastiques, colorants et métaux lourds dans les rivières et les sols. Ces déchets textiles représentent aujourd’hui l’une des plus grandes sources de pollution du continent africain.
À cela s’ajoute la logistique délirante de ces plateformes : des millions de micro-colis expédiés individuellement depuis la Chine vers l’Europe, longtemps exonérés de droits de douane. L’Union européenne a commencé à resserrer les règles (fin de l’exemption sous 150 €, contrôles renforcés, nouveaux frais de traitement), mais les dégâts environnementaux liés au transport et aux emballages sont déjà colossaux.
Enfin, la plupart des articles vendus échappent à tout contrôle sanitaire. Tests à l’appui, plusieurs ONG ont retrouvé des taux de plomb, phtalates et bisphénols largement supérieurs aux normes européennes dans des vêtements pour enfants. Un cocktail qui questionne autant notre santé que notre modèle de consommation.
Sans vouloir être anxiogène, vous comprendrez qu’il est urgent de reconsidérer nos “besoins” de vêtements. Nous restons les seuls décideurs de ce que nous consommons.
C’est pourquoi se tourner vers la slow fashion, la seconde main, la réparation, la location ou les marques de mode éthique doit devenir notre nouveau réflexe collectif. Acheter moins, choisir mieux, et redonner du sens à ce qu’on porte — voilà peut-être le début d’une vraie révolution.
À retenir
L’ultra fast-fashion n’est pas juste une question de style ou de petits prix, c’est un système qui épuise les ressources, exploite les personnes et nous rend dépendants d’achats toujours plus rapides.
Chaque “bonne affaire” a un coût caché — humain, écologique, psychologique.
Réduire, réparer, réutiliser : trois gestes simples qui, répétés par des millions de consommateurs, ont bien plus de pouvoir que n’importe quel panier Shein à 2 €.
Le concept WeDressFair
WeDressFair est né d’une frustration d’Antoine et Marie les fondateurs. Citoyens engagés, de plus en plus sensibilisés à la consommation responsable, ils ont pris conscience de cet impact environnemental mais aussi social de la mode, et ont cherché une alternative plus positive.
Ils ont bel et bien découvert des marques de mode responsable et au style impeccable… en 8ème page de Google. C’est pour cela qu’ils ont créé WeDressFair : un e-shop pour valoriser les marques éthiques, et permettre au public de trouver une alternative responsable, et d’aider à faire progressivement changer la mode.
WeDressFair a le statut ESS (Economie Sociale et Solidaire). Depuis sa création en Janvier 2018, l’équipe se compose aujourd’hui de 7 personnes, tous enclins à « faire leur part », persuadés que la solution n’est pas dans la culpabilisation, mais au contraire dans l’éducation, et la proposition de nouveaux choix plus durables.
Au démarrage, WeDressFair a été créé sur le modèle d’une marketplace. Cependant, il a vite évolué car de nombreuses marques responsables étaient incompatibles avec ce modèle (souvent pour des raisons de logistique). C’est pourquoi, l’entreprise a dû évoluer vers un modèle de distribution classique, tout en conservant la marketplace. Personnellement, je trouve ce choix courageux car cela veut dire que l’entreprise s’engage aussi de son côté et ce n’est pas évident dans un marché encore timide.
Pour structurer cette mission, WeDressFair l’énonce clairement sur sa page « Le Projet » : aider chacun à trouver un vêtement aligné avec ses valeurs, et mettre en avant des marques qui respectent travailleurs et environnement.
Dans les coulisses, la boutique fonctionne à l’électricité 100 % renouvelable via Enercoop, une cohérence opérationnelle avec l’engagement affiché.
Sur le terrain, WeDressFair est aussi Repair Partner de Nudie Jeans à Paris, pour prolonger la durée de vie des pièces et réduire les déchets (réparation/retouche au cœur du modèle).
Enfin, depuis une levée de fonds de 2 M€ (2022), WDF a accéléré l’élargissement de son catalogue et gagné en visibilité, un levier pour faire grandir la mode responsable en France.
C’est pourquoi j’ai coeur à mettre en lumière ce genre d’initiatives : que ce soit ces boutiques (de rue ou en ligne) proposant des marques éthiques et écoresponsables ou ces créateurs qui inventent la mode de demain (une mode durable j’entends, que ce soit dans le choix des matières, du mode de fabrication et dans l’impact social qui va autour).
On sent que la conscience collective commence à s’éveiller, à se questionner et petit à petit s’orienter vers ces nouveaux choix. D’ailleurs si vous êtes là à lire cet article c’est que quelque part vous vous y intéressez vous aussi, et je m’en réjouis. Mais il y a encore énormément de chemin à parcourir et de nouvelles consciences à éveiller, sans accuser, sans pointer du doigts les faiblesses de chacun mais plutôt en encourageant chaque pas fait vers une consommation plus raisonnée. C’est pourquoi je vous invite à partager cet article au maximum, à parler de ce sujet avec vos proches et leur donner envie d’y réfléchir et s’y intéresser à leur tour.
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WeDressFair, une sélection écoresponsable
J’ai voulu savoir quelle était le cahier des charges de WeDressFair, comment sélectionnaient-ils leurs marques, à quel niveau était placé le curseur quant à la qualification d’écoresponsabilité d’une marque et pas d’une autre. Ils m’ont répondu qu’ils sélectionnent les marques de mode qui produisent en respectant les hommes, l’environnement, et ce dans la transparence, tout en ayant un style qui correspond également à l’entreprise. Ils ont d’ailleurs édité une charte éthique de sélection, sur laquelle ils s’appuient pour intégrer ou non une marque. (Elle est justement en cours de rénovation et sera republiée bientôt, mais je vous en dis plus ici, et vous mettrais le lien lorsqu’elle sera terminée.)
La première règle est que les vêtements qu’ils sélectionnent doivent être constitués au moins à 90% de matières éco-responsables. De rares exceptions à cette règle peuvent être sélectionnées, dans certaines tenues de yoga par exemple, ou chaussettes.
La sélection des matières est la suivante :
• Les matières considérées comme éco-responsables sont les suivantes : Coton biologique, lin, lin biologique, chanvre, chanvre biologique, Tencel, Lyocell, Lenzing EcoVero,
• Les matières recyclées : laine, coton, PET, polyester, nylon… A ce sujet, ils recommandent toujours de laver les matières synthétiques recyclées dans les sacs de lavage Guppy Friend, afin de limiter la propagation de micro-particules plastiques.
• Le cuir à tannage végétal ou low chrome uniquement (respectant les normes REACH)
• La laine biologique, laine certifiée RWS (garantissant le bien-être animal), ou laine locale (Française)
Côté responsabilité sociale, ils sélectionnent des vêtements fabriqués en France, en Europe, mais aussi plus loin, tant que les conditions sociales sont décentes, selon ce qui suit :
• Vêtement labellisé FairTrade
• Vêtement fabriqué dans une usine certifiée GOTS, WFTO, Fair Wear Foundation, SA 8000, ou BSCI (ce dernier est certainement le plus faible en termes de garanties, il est un préalable à la certification supérieure, SA 8000)
Pour rendre tout cela lisible côté client, WDF renvoie à ses contenus pédagogiques : “6 engagements des marques de mode éthique” (respect de l’environnement, transparence, production raisonnée, prix justifiés, marketing “fair”, projets solidaires) et “Labels, certifications, étiquetages” (GOTS, Fair Wear, OEKO-TEX, etc.).
Alors pourquoi continuer à proposer des vêtements fabriqués en Chine, en Inde, ou au Bangladesh, même si c’est dans de bonnes conditions de travail ?
Prenons un exemple : le coton ne pousse pas en France (ou dans de rares cas isolés comme en Occitanie). L’inde et la Turquie sont les premiers producteurs mondiaux de coton biologique. Ils acceptent donc le fait que la matière première soit transformée sur place, dans des conditions qui permettent d’élever les minima sociaux, tout en encourageant un savoir-faire local et souvent historique.
J’ai énormément apprécié nos échanges sur le sujet et j’aime aussi leur transparence sur leur choix. Si vous souhaitez allez voir leur sélection de mode éthique sur le site, il était important pour moi que vous connaissez avant tout la démarche globale de WeDressFair. Et cela humanise aussi les boutiques en ligne, comme j’avais pu le faire avec l’eshop Zoessentiels qui s’est lancé dans le zéro déchet. Il y a beaucoup d’humanité, de dévouement, d’espoir derrière ces nouvelles entreprises et j’avais envie que vous le ressentiez vous aussi.
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Mon écolo-Interview : Victoria, responsable marketing de WeDressFair
Toujours pour mettre en avant l’humain avant tout, j’aime bien poser quelques questions aux marques pour connaître un peu leur routine, leur quotidien d’un point de vue écologique. Donc voici mon écolo-interview de 3 questions auquel s’est joyeusement prêté Victoria, Responsable marketing de WeDressFair.
1) Quel est le geste écologique le plus simple que vous ayez adopté et qui est rentré dans votre routine du quotidien ?
J’hésite entre deux gestes qui me paraissent maintenant irréversibles : amener mes couverts et mon tupperware pour déjeuner à midi, et les pains de savon solide dans la salle de bains notamment. Et je pense aussi à mon alimentation locale et de saison avant tout, et le plus souvent biologique – geste facilité par la proximité d’une petite coop près de chez moi où le plaisir que j’ai d’aller au marché + le goût des aliments une fois qu’on s’y est habitué 🙂
2) Quel est le geste écologique que vous aimeriez adopter et que vous n’avez pas encore réussi à mettre en place ?
J’aimerais bien réussir à utiliser la cup menstruelle mais j’ai peur de ne pas être assez rigoureuse et organisée.. et la culotte menstruelle me fait encore un peu peur !
3) Quels sont vos 3 derniers éco-gestes ?
– Mes repas végétariens 9 fois sur 10
– J’ai réparé un de mes vieux pulls préférés
– Travailler chez WeDressFair (ça doit bien compte vu que ça me prend tout mon temps ?! 🙂
Je sais que la mode durable est plus chère, forcément, et que tout le monde ne peut pas se le permettre j’en convient. Néanmoins, il y a une chose importante à prendre en compte. S’offrir une pièce n’a pas du tout le même sens et n’est pas fait dans les mêmes dispositions que passer chez Zara et sortir avec un pull ou un t-shirt tous les samedis.
Reconsidérer nos vrais besoins en la matière et se dire que choisir un vêtement éthique est un acte presque politique, en tous cas engagé. EN parlant de reconsidérer nos besoins en tant que consommateur.rice, si vous ne connaissez pas la méthode BISOU crée par Marie Duboin, autrice du livre « J’arrête de surconsommer » je vous invite à aller découvrir cela d’urgence.
Un vêtement éthique et éco responsable, c’est aussi une pièce qu’on aura choisi avec soin et dont on prendra soin, car il est fait pour DURER. On en achète peu car on est dans un processus de déconsommation et c’est tellement valorisant de porter un vêtement de qualité dont on connaît la traçabilité et qui a nécessité un véritable savoir-faire.
Donc exit les dressing surchargés alors qu’on met généralement les mêmes vêtements et que cela représente à peine la moitié de ce qu’on possède :
- on porte, on reporte et on rereporte ce qu’on a,
- on désencombre les placards des pièces inutiles qu’on ne portera plus (coucou la méthode Marie Kondo),
- on limite nos achats au minimum,
- on arrête les achats impulsifs
- on privilégie la seconde main,
- et on fait nos choix de consommation en conscience.
C’est toute la mécanique qu’il faut changer. Et pour les bourses les plus modestes, le marché de la seconde main est en pleine explosion donc on commence à y trouver des marques écoresponsables également (et là c’est doublement gagnant !)
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Bonjour Demain : la marque lancée par WeDressFair en 2025

En avril 2025, WeDressFair franchit une nouvelle étape avec Bonjour Demain : une ligne pensée pour “l’élégance sans compromis”, imaginée pour les femmes d’aujourd’hui, avec des pièces conçues pour durer, des ateliers identifiés, et un soin particulier porté aux matières et à l’impact.
Des pages dédiées présentent les modèles (ex. Top Vera, Top Maya) et la transparence sur les ateliers.
Ce mouvement prolonge la mission initiale : ne plus seulement sélectionner des marques responsables, mais aussi incarner une vision stylistique et éthique, entre slow fashion, traçabilité et prix justifiés.
Perso, j’ai craqué pour leurs t-shirts basiques que je trouve très bien coupés, avec un coton bio épais, ni trop long, ni trop court, assez ample. Bref, je suis fan, j’ai pris un rose fushia et un joli vert plus doux.
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FAQ Mode éthique & WeDressFair (mise à jour 2025)
C'est quoi la mode éthique en pratique ?
La mode éthique repose sur des critères sociaux (conditions de travail, salaires décents), environnementaux (matières responsables, teinture contrôlée), et de transparence (traçabilité).
L’idée, c’est de réduire l’impact à chaque étape et d’acheter moins mais mieux, en prolongeant la durée de vie des vêtements.
Quels labels regarder pour éviter le greenwashing ?
Les plus utiles :
- GOTS (coton bio + chaîne de production),
- Fair Wear (conditions sociales),
- OEKO-TEX (substances nocives),
- RWS (laine).
Aucun label n’est parfait, mais un combo de preuves (labels + infos d’atelier + matériau) est un bon indicateur.
Pourquoi les prix sont-ils plus élevés que la fast-fashion ?
Parce qu’on paie la qualité des matières, la juste rémunération et des volumes plus raisonnés. À l’échelle d’une garde-robe raisonnée (achat réfléchi, coût par port, réparation), le “prix juste” devient souvent plus intéressant que des achats impulsifs répétés.
La seconde main suffit-elle ?
C’est une pièce maîtresse (réemploi immédiat), mais elle n’exonère pas d’un tri régulier et d’achats réfléchis. On combine : réparer, entretenir, échanger, louer, acheter d’occasion, puis, si besoin, acheter neuf responsable.
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Voilà ce que je souhaitais partager aujourd’hui avec vous sur ce grand et vaste sujet de la mode éthique et responsable versus Fast-Fashion et ultra fast fashion ainsi que la présentation de cette jolie boutique en ligne lyonnaise WeDressFair.
Le meilleur moyen d’inspirer nos proches, c’est encore d’incarner ce qu’on défend. Offrir une pièce ou un accessoire de mode éthique, c’est semer une petite graine : celle de la curiosité, de la discussion, et souvent, du déclic, sans jugement, juste par l’exemple.
Et pour vous aider à faire ce pas symbolique, j’ai préparé plusieurs articles d’idées cadeaux écolos pour trouver facilement quoi offrir à celles et ceux qui partagent, ou découvrent, les valeurs que vous portez.
Pour aller plus loin, je vous recommande les éditos récents de WedressFair “Pourquoi nos placards débordent ?”, “Ce qui va bouger dans le textile en 2025”, “Seconde main : le bon plan ou des dérives ?” : ils donnent des clés de lecture utiles pour consommer moins mais mieux.
Maintenant c’est à vous : J’aimerai beaucoup connaitre votre opinion à ce sujet, connaissiez-vous Wedressfair ? Où vous en êtes avec la mode éthique, quels sont vos choix et quels sont les marques de mode que vous aimez le plus en ce moment ?
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Un grand bravo pour cet article qui ouvre les yeux sur des choses qui ne sont pas assez mise en avant.
Merci beaucoup ! D’ailleurs je ne peux que vous encourager à diffuser l’info, partager et en parler avec votre entourage à minima pour aider à la prise de conscience et aider à faire adopter des comportements plus écofriendly, la planète en a grandement besoin (et donc nous et les générations à venir !).
Super article, plein d’humanité et de mise en contexte pour mieux comprendre le problème dans la mode. Les alternatives arrivent, ça donne envie de se mettre à un mode de vie plus durable 🙂
Bravo, et merci pour votre travail de sensibilisation !!
Merci ça me touche beaucoup ! En effet, toutes les alternatives qui se mettent en place mérite vraiment un coup de projecteur pour montrer que la fast fashion n’est pas la seule voie et surtout un autre mode de consommation, un autre regard et une autre approche de la mode est possible et c’est très encourageant 🙂
Donc a diffuser largement ?
Ce site est une vraie découverte, j’en avais jamais entendu parler auparavant. il y a de vraies pépites en plus dessus ! Merci pour toutes ces infos 🙂
Oui ils ont une belle démarche et cela permet de découvrir des marques super clean qu’on ne trouverait pas forcement ailleurs. Vive a mode éthique 🙂